Il se trouve que les oreilles n’ont pas de paupières Parcours découverte
La haine de la musique de Pascal Quignard inscrit la musique dans sa proximité avec la nuit, la mort et les origines de l’homme. Sur ce fil poétique intense, le compositeur Benjamin Dupé confronte directement la langue de Pascal Quignard et sa propre musique. Un partage de la scène entre un acteur, un quatuor à cordes, emblème de l’ère classique, et l’électronique. À la profondeur du texte érudit et sensible, tout à la fois conférence et confession, discours politique et méditation, répond la virtuosité sonore, son caractère de danse, d’ostinato et d’énergie motrice. De la fête jusqu’à l’épuisement, La haine de la musique tente d’énoncer et surtout d’entendre l’inouï car Il se trouve que les oreilles n’ont pas de paupières… (Pascal Quignard)
Avec Pierre Baux (comédien) et le Quatuor Tana
(Antoine Maisonhaute, Pieter Jansen, Maxime Désert, Jeanne Maisonhaute)
Conception, musique, dramaturgie et mise en scène Benjamin Dupé
Texte d’après le livre La haine de la musique de Pascal Quignard (Éditions Calmann-Lévy, 1996)
Scénographie Olivier Thomas
Création lumière Christophe Forey
Lumière en tournée Christophe Bruyas
Réalisation informatique musicale Ircam Manuel Poletti
Assistanat à la mise en scène Laurence Perez
Son en tournée Laurent Sellier
Costumes Sabine Richaud
mardi 9 juin, 20h, dans la salle du Chinois de Montreuil
Rencontre-entretien avec Benjamin Dupé autour de Il se trouve que les oreilles n’ont pas de paupières.
Coproduction Le Phénix scène nationale Valenciennes, Ircam-Centre Pompidou, La passerelle scène nationale de Gap, Le Merlan scène nationale à Marseille. Production déléguée Comme je l’entends, les productions. Avec le soutien de la DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, du Conseil général des Bouches du Rhône, de la Ville de Marseille, de l’Adami, de la Spedidam et de la Sacem.